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Bonjour,

J’espère que ce message vous trouve dans une douce sérénité, porté par une joie simple et profonde. Cela fait quelques jours que je n’ai pas eu l’occasion de partager avec vous une réflexion qui je l’espère nourrit votre cheminement. J’étais récemment en déplacement pour transmettre un enseignement sur la Sadhana, cette pratique spirituelle que nous intégrons dans notre quotidien pour cultiver la paix et la clarté. Ces moments en présentiel sont précieux : les échanges, les partages et les rencontres permettent d’approfondir des concepts et d’expérimenter une connexion authentique, éclairant notre manière de guider nos vies avec intention, attention et discernement.

Aujourd’hui, je souhaite vous offrir deux idées qui, je l’espère, résonneront en vous et vous apporteront un éclairage et une méditation sur ces concepts.

1. Être un passeur de karma

Nous sommes tous, à notre manière, des passeurs de karma. Chaque personne que nous rencontrons entre dans notre vie pour nous offrir une opportunité d’apprentissage, une expérience qui nous aide à grandir. De la même façon, nous jouons ce rôle pour les autres, en apportant des leçons, des expériences ou des transformations, parfois sans même en avoir conscience. Certaines rencontres sont lumineuses et fluides, tandis que d’autres peuvent être plus complexes, nous invitant à traverser des moments de défi.

Une question essentielle se pose alors : quel type de passeur de karma souhaitons-nous être ? Nous avons le pouvoir de choisir comment nous influençons les autres, par nos paroles, nos actions et notre énergie. De la même manière, nous avons la liberté de dire non à certaines expériences ou relations qui ne résonnent pas avec notre équilibre intérieur. Cela ne signifie pas rejeter ou juger autrui, mais reconnaître avec douceur ce qui nous soutient ou, au contraire, ce qui nous déséquilibre.

Comme le disait si justement Kriyananda : « Bénissez-les et laissez-les s’en aller. » Dire non, c’est honorer notre propre chemin tout en respectant celui des autres. Chaque personne a ses propres leçons à vivre, et ce qui peut être perturbant pour l’un peut être une bénédiction pour un autre. En cultivant ce discernement, nous apprenons à accueillir les expériences qui nous élèvent et à laisser partir celles qui ne nous correspondent pas, avec amour et sans jugement.

2. L’unicité de nos chemins

Le deuxième concept est celui de notre unicité. Nous sommes tous uniques dans nos qualités, nos talents, nos aspirations et nos expériences. Cette singularité est une richesse infinie, mais elle implique aussi que nous ne sommes pas tous alignés sur les mêmes rencontres, groupes ou croyances. Ce qui nourrit une personne peut déséquilibrer une autre, et c’est là une invitation à écouter notre intuition profonde.

Reconnaître ce qui nous convient ou non demande du courage et de la clarté. Il ne s’agit pas de se sentir supérieur ou de juger, mais de comprendre que certaines dynamiques, croyances ou relations peuvent, à moyen ou long terme, nous éloigner de notre équilibre. En disant non à ce qui ne nous correspond pas, nous créons l’espace pour accueillir ce qui nous inspire et nous soutient. Une rencontre qui semble déséquilibrante pour nous peut être une source de croissance pour quelqu’un d’autre, et cette perspective nous invite à la bienveillance : chacun suit son propre chemin, à son rythme.

Une invitation à la réflexion

Ces deux idées – être un passeur de karma conscient et honorer notre unicité – nous rappellent que nous avons le pouvoir de façonner notre vie avec intention. En choisissant les expériences et les relations qui résonnent avec notre cœur, nous cultivons une paix profonde et alignée. Je vous invite à prendre un moment pour réfléchir : quel type de passeur de karma souhaitez-vous être pour les autres ? Quelles expériences choisissez-vous d’accueillir ou de laisser partir ?

J’espère que ces réflexions vous inspirent et vous accompagnent dans votre cheminement. Si vous ressentez l’élan de partager vos pensées ou vos expériences, je serai ravi de vous lire.

Avec douceur et bénédictions,

Serge